C'est l'histoire d'un contacteur !

Les murs commencent à ressembler à quelque chose, il temps de s’intéresser aux sols. L’idée est de remettre en place les carreaux ciments qui étaient dans l’ancienne salle-de-bains, le couloir et la cuisine… S’il y en a assez !

Pour le moment il faut déjà trier les carreaux, éliminer le ciment qui reste collé dessous et meuler les restes de joints. Un travail de longue haleine qui va bon train à trente à quarante carreaux à l’heure. Quantité prévu entre trois cents et six cents carreaux si on fait la cuisine.

Je m’installe donc au garage avec établi, meuleuse et hache de maçon.

Problème ! La meuleuse démarre et s’arrête au premier carreau. Diagnostic : l’interrupteur a grillé. Après démontage, on constate qu’il s’agit de la plus belle expression de cette fameuse obsolescence programmée dont tout le monde nous parle. Un bouton en plastique qui glisse sur une languette en métal qui chauffe, ca ne peut pas durer bien longtemps !

Avant de s’attaquer aux carreaux, encore un peu de patience, le temps de réparer l’interrupteur de la meuleuse. En fait, un contacteur du plus banal acheté deux euros à l’entrepôt fait l’affaire ; pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué… Deux points de soudure et la meuleuse est repartie, et fait son petit bonhomme de chemin.

A la fin du week-end il n’y a encore que peu de carreaux de fait, mais le cœur y est.